Actions 18/12
Journée internationale des Migrant·es
29.11 > 18.12
La Louvière
La Louvière se rassemble pour la Journée internationale des migrants·es. Cette année, Central et ses partenaires louviérois poursuivent leur travail de sensibilisation avec la campagne 18/12, un programme culturel et associatif multidisciplinaire et convivial.
À travers ce projet, il s'agit d'informer et sensibiliser sur les réalités de la migration en Belgique, et à La Louvière.
29.11 > 15.12 · Théâtre de La Louvière
Expositions Journalistes en exil et Travaux des enfants de l’atelier Meli mel’art
29.11 · 18:30 · Vernissage et happening
10.12 · 18:30 · Maison des Associations
Débat organisé par la Marche des migrants de la région du Centre et le Ciep/Moc Hainaut/Centre
12.12 . Maison des Associations
Formation La traite des êtres humains
18.12 .Ciné Stuart · 18:00 et 20:15
Projection du film Tatami
En décembre et janvier
Ateliers dans les classes du secondaire.
La journée internationale des migrants·es, initiative des Nations Unies, a lieu chaque année le 18 décembre et représente une opportunité d’informer le grand public sur les enjeux majeurs de la migration. Ainsi, l'Organisation des Nations Unies invitent les états membres à marquer cette journée en proposant des activités de sensibilisation, l’occasion pour les pouvoirs publics ainsi que la société civile de mobiliser leurs ressources.
Un partenariat Central, Asbl En-Gaje, Moc, La Marche des Migrants, Picardie Laïque, Ceraic, Soralia, Gsara, Les Ateliers la tête en l'air, Article 27
Journalistes en exil · expo
du 29.11 au 15.12 au Théâtre
Menacés, bâillonnés, maltraités et en danger dans leur pays, des journalistes de tous les continents n’ont d’autres choix que l’exil. Plusieurs dizaines d’entre elleux vivent en Belgique, parfois depuis plusieurs années, parfois depuis quelques mois ou semaines.
L’association Ensemble – Groupe d’Aide aux Journalistes exilés (En-GAJE) leur propose un soutien et s’emploie à créer des liens entre elleux mais aussi avec les médias belges et leurs publics.
Certes, tous les migrants méritent un accueil sans que leur profession soit un élément discriminant en soi. En se vouant aux seul·es travailleur·ses des médias, le projet trouve son sens dans la persistance qu’il donne à l’exercice d’une liberté d’expression supprimée ailleurs. Il accueille des personnes en leur permettant de garder leur identité professionnelle, d’être des témoins des situations qu’iels fuient, et d’éclairer l’opinion à ce sujet.
L’asbl En-GAJE est une structure d’accueil, de rencontres et de reconnaissance pour les travailleur·ses des médias étrangers réfugié·es en Belgique du fait de leur profession. Elle compte parmi ses membres, outre des personnes issues du monde du journalisme au sens large, des instances comme l’ULB et la VUB, les fédérations internationale et européenne des Journalistes (FIJ et FEJ), les associations belges de journalistes (AJP et VVJ), le CIRE, la Ligue des Droits humains, Amnesty International BF, et la Maison des Journalistes de Paris.
En-GAJE développe trois types d’activités :
- une aide individuelle aux journalistes exilé·es en Belgique : orientation juridique, recherche de cours de langue ou de logement, contacts avec des CPAS… ;
- la recherche d’espaces permettant à ces journalistes de continuer à exercer leur profession, au moins partiellement. C’est dans ce but qu’En-GAJE a créé en 2022 avec l’ULB et la VUB un média en ligne multilingue, Latitudes (www.medialatitudes.be), dont les contenus sont produits en collaboration par ces journalistes et des étudiant·es des deux universités ;
- la sensibilisation des publics belges à la défense des libertés de presse et d’expression, notamment grâce à l’exposition Journalistes en exil et à des rencontres-témoignages dans des lieux divers (écoles, universités…).
En-GAJE a reçu en 2022 le Prix pour la Démocratie et les Droits de l’Homme, du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Sur les chemins · expo de l'atelier Meli-mel'art
29.11 · Théâtre de La Louvière
Inspiré·es par le livre Quelqu’un comme toi*, les enfants de l’atelier Méli-mel’art ont imaginé des hommes, des femmes ou des enfants sur les chemins. Une fresque en couleur dans laquelle chacun·e trouve son double dans le mouvement mais aussi dans l’envie, l’espoir ou la détermination !
Techniques : marqueurs, crayons de couleur, pastels et écolines.
Participant·es : Perrine, Romane, Nina, Rabia, Lila, Alyssa, Lenny, Savanna, Alice D, Ilenia, Suzy, Mattia, Zélie, Mathilde, Clémence, Mélia, Assil, Thanina, Pierrot, Léopold, Alice L, William, Ema, Leila, Margot, Hope, Alexandre et Marie. · animatrices : Virginie De Brouwer et Marjorie Vander Meiren
* Helen Docherty et David Roberts, Éditions de la Pastèque
Plongée au cœur du contrôle des migrant·es · conférence-débat
10.12 · 18:30 · Maison des Associations de La Louvière
Cette rencontre abordera des questions cruciales telles que Frontex, la Loi Retour, les centres fermés, le contrôle ICAM, dans le but de mieux comprendre les mécanismes et enjeux actuels du contrôle des migrations en Europe.
La conférence-débat sera suivie de témoignages poignants.
Une organisation MOC et La Marche des Migrant.es !
Entrée libre - Merci de confirmer votre présence via Freddy : 0497 37 05 17 ou Jean-Paul : 0470 23 39 25
Tatami
18.12 · 18:00 et 20:15 · Ciné Stuart
Drame, thriller géorgien, étatsunien réalisé en 2024 par Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv · avec : Zar Amir Ebrahimi, Arienne Mandi, Jaime Ray Newman, Mehdi Bajestani, Valeriu Andriuta · 1h45
Un film singulier et tendu sur l’exigence de liberté. Un thriller politique qui frappe fort. (Télérama)
Un thriller politique intense, inspiré de faits réel. Une collaboration rarissime : Tatami est le fruit de la coopération inédite de deux cinéastes issu·es de pays ennemis irréductibles, l'Iran et Israël.
Ce long métrage porté par un noir et blanc qui n'est pas sans évoquer Raging Bull (Martin Scorsese) raconte le combat d'une judoka iranienne, Leila : alors qu'elle se voit décrocher la médaille d'or, pendant des championnats du monde en Géorgie, elle refuse de se plier à l'oukase de son gouvernement lui intimant d'abandonner le tournoi pour ne pas avoir à affronter une athlète israélienne.
Prix Brian au Festival de Venise.
La projection de 20:15 sera suivie d’un échange avec le public.
La séance de 18:00 démarrera par la projection de La vie au Daspa, film court réalisé en atelier par Nadège Herrygers et la classe Daspa (Dispositif d'Accueil et de Scolarisation des élèves Primo-Arrivants) de Mons.
La vie au Daspa
durée : 8 min
Le Daspa est un dispositif d'apprentissage du français pour les primo-arrivants. Dans ce film, les jeunes nous parlent de ce qu'ils aiment: faire du sport, manger, la musique... Des choses communes à tous les ados mais qui peuvent se révéler parfois différentes quand on vient d'un autre pays.
À l’approche de la Journée internationale des migrant·es, Central et ses partenaires insistent sur l'importance du dialogue interculturel et de l'ouverture à l’autre, favorisés par la vie culturelle. Le texte Ouvrir les Horizons, c’est Central, signé par notre partenaire le Ceraic, se veut un appel à la compréhension, à l’inclusion, et à une société plus accueillante.
