En s’immergeant dans l’œuvre, on la vit de l’intérieur mais on en devient aussi l’acteur·ice pour les observateur ·ices extérieur·es. Outre son aspect ludique et immédiat, I wish I was fabulous! révèle d’une part un avertissement face à la dysmorphophobie et d’autre part met en exergue le fait que le drag n’est pas juste un “nouveau phénomène” mais est bien un acte politique avant tout avec, entre autres, la déconstruction des normes de genres qu’il propose. La confusion des genres est d’ailleurs ici d’autant plus présente que l’on a pas le visage original comme référence. I wish I was fabulous! est accompagnée de pistes de lecture (via un cartel/QR code).

Enfin, douce ironie de l’installation, comme il y est impossible de se prendre en photo ou de se filmer soi-même correctement, celle-ci favorise les échanges. Son côté instinctif et attractif permet à tou·tes de se retrouver autours de cette activité. Toutes générations, tous styles et genres confondus.